Voilà bien longtemps que je n'avais pas abordé ce sujet qui me tient tant à coeur.
On va faire en sorte de rattraper le retard.
Les chiffres et les faits que je vais vous exposer émanent tous de
Amnesty International qui publie son rapport annuel concernant la peine de mort comme elle le fait tous les ans.
Pour info, les enquêtes de Amnesty sont impartiales et s'appuient sur des faits vérifiés et revérifiés. Il en va de sa crédibilité.
Afin de conserver son impartialité, Amnesty refuse les dons des entreprises, des états, et plus généralement de toute personne pouvant influencer cette organisation internationale.
Donc, la peine de mort en 2016.
Vous voulez mon avis (pour ceux qui ne le connaissent pas) ?
La peine de mort est un châtiment cruel et inhumain.
La peine de mort n'est pas la justice, elle est la vengeance.
La peine de mort est un aveux d'impuissance de la part de l'état qui l'applique.
La peine de mort range les états l'appliquant au même rang que les criminels qu'ils condamnent.
La peine de mort doit être abolie, pour tous les crimes et délits, sans aucune exception !
La justice doit se montrer bien plus digne que la peine de mort.Bon, cette fois, je vous parle de la peine de mort en 2016, promis. Désolé, ce sujet me fait bouillonner le sang.
Recourir à la peine de mort a pour but affiché ou prétendu de punir, réprimer, voire de donner l’exemple et de prévenir d’autres crimes ou délits. Le caractère dissuasif de la peine capitale n’a pourtant jamais pu être prouvé. Il s’agit d’un acte cruel, inhumain et dégradant.
Comme chaque année, Amnesty publie un rapport sur le recours à la peine de mort, qui fournit des données chiffrées sur les exécutions et les condamnations à mort à travers le monde et analyse les grandes tendances pour l’année écoulée. En dépit de la progression du nombre de pays abolitionnistes, la peine capitale reste un châtiment répandu à travers le monde.
Malgré une baisse significative du nombre d’exécutions en 2016, 37% de moins qu’en 2015, l’augmentation des condamnations à mort est alarmante. En outre, les chiffres collectés par Amnesty ne comprennent pas les milliers d’exécutions qui ont lieu en Chine, car les chiffres relatifs à la peine de mort y sont toujours classés secret d’État.
Aujourd'hui, 104 pays ont définitivement tourné le dos à la peine capitale. Si l’on y ajoute ceux qui ont aboli ce châtiment dans la pratique, et non en droit, ce sont les deux tiers du globe qui n’y recourent plus.
Même si ceux qui continuent à exécuter sont minoritaires, nous devons continuer de nous mobiliser. D’autant que certains états tentent depuis peu de faire marche arrière : les Philippines cherchent à rétablir la peine de mort, abolie depuis 2006, et les Maldives menacent de reprendre les exécutions après plus de 60 ans. L'état américain de l'Arkansas a prévu huit exécutions sur une période de dix jours en avril, ses premières exécutions depuis 2005.
En savoir plus-
L'article de Amnesty International.
- Le rapport mondial :
condamnations à mort et exécutions 2016 [Fr]