2 semaines son passées, les résultats sont là ! Vous pensiez que j'avais abandonné l'idée de voir de mes yeux ce que je respire dans le sixième arrondissement de Marseille ?
Rooooh ! Honte à vous !
En raison des soucis rencontrés, les mesures ont véritablement commencé le 21 juillet 2017 vers midi pour se finir le 5 août 2017 tôt le matin. Cela nous fait donc 2 semaines d'étude non stop pendant lesquelles l'air de Marseille aura traversé une compresse stérile.
Je savais que le résultat ne serait pas brillant, mais je dois avouer que je suis quand même très étonné. J'aimais ne n'aurais pensé qu'on respire un air aussi pourri du côté de la Préfecture !
Vous voulez voir ? Voici les résultats :C'est quand même pas très ragoutant, n'est ce pas ?
Et mon système n'a fait que prélever les particules en suspension dans l'air pendant 2 petites semaines !
Air Paca nous donnes des chiffres, comme ceux des concentrations en CO² (dioxyde de carbone), NO² (dioxyde d'azote), SO² (dioxyde de souffre), O
3 (ozone), etc.
Mon dispositif ne capturait pas les gaz nocifs, bien entendu. Il capturait une chose que nos pots d'échappement crachent tous les jours et dont on n'a pas les chiffres, les particules fines (et moins fines).
Air PACA parle bien de particules fines, mais c'est en micro grammes par mètre cube et pour les particules d'un diamètre supèrieur à 10 micro mètres (10µm > µg/m
3). Voilà des chiffres qui ne parlent à personne !
Le niveau de pollens est resté à 1 durant toute la période de mesure. Ce n'est donc pas du pollen que j'ai récupéré, d'ailleurs je me demande d'où il viendrait.
Je n'aurai fait que récupérer de la pollution, de la vraie de vraie, celle qu'on respire tous les jours dans nos grandes villes.
Pas besoin de chiffres abstraits, il suffit de voir clair et de s'imaginer qu'on habite un endroit pollué depuis plusieurs années.
Et après on vient nous faire la leçon avec la cigarette ? Je crois rêver ! Si le seul fléau était le tabac, je m'inquiéterais beaucoup moins de savoir ce que je respire !