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Auteur Sujet: USA: Des drones civils dans le ciel américain, pour le meilleur ou pour le pire?  (Lu 2425 fois)

alex

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USA: Des drones civils dans le ciel américain, pour le meilleur ou pour le pire?
« le: dimanche 17 mars 2013, 19:35 »
le: dimanche 17 mars 2013, 19:35



Cartographier ou épier ? Les drones civils, qui pourront tous voler dans le ciel américain après 2015, possèdent des milliers d'applications qui posent autant de questions sur les frontières de la vie privée ou l'encombrement du ciel.

Suivre la progression des flammes lors d'un incendie, repérer un criminel ou des skieurs égarés, donner l'état d'une culture à un instant T, ou cartographier des terrains difficiles d'accès: les drones sont des "smartphones volants" et leurs "possibilités sont sans fin", note Ryan Calo, du Centre internet et société (CIS) à l'université de Stanford (Californie, ouest).

Associés dans l'esprit du grand public à la guerre, les drones dans leurs applications non-militaires "sauvent du temps, de l'argent et surtout des vies", soulignent les fabricants de drones réunis au sein de l'AUVSI.

L'arrivée de ces drones aux Etats-Unis dopera le secteur, avec la création de 100.000 emplois d'ici 2025 et l'injection de milliards de dollars dans l'économie, promet l'organisation américaine.

"Les Etats-Unis ont le potentiel pour devenir le premier marché mondial, notamment dans l'agriculture, où les professionnels ici ont déjà l'habitude de travailler avec des instruments de haute technologie", dit à l'AFP Baptiste Tripard, chargé du developpement en Amérique du Nord de senseFly, un fabricant de drones suisse, filiale du français Parrot.

Mais le problème c'est que ces mêmes drones sont aussi capables d'intercepter des messages sur les réseaux Wifi, de suivre simultanément 65 personnes, ou d'identifier la marque d'un carton de lait à plus de 18.000 mètres d'altitude, prévient l'organisation de défense des droits sur internet Electronic Frontier Foundation (EFF).

Alors qu'il devait mesurer les dégâts d'un séisme sur des bâtiments en Italie en septembre, un drone a découvert une plantation de marijuana et a pris le temps d'identifier ses propriétaires.

Les douanes américaines utilisent des drones pour surveiller les frontières, mais leurs appareils, équipés de caméras infra-rouges ou de radars, servent parfois à la police locale.

"Société de surveillance"

Une problématique qui n'est pas sans rappeler celle des voitures Street View de Google, condamnées le 12 mars aux Etats-Unis pour avoir collecté des emails quand elles étaient censées prendre des photos de rues.

Or d'ici 5 ans, plus de 7.000 petits drones, des appareils de quelques kilos et beaucoup moins coûteux (quelques milliers de dollars) qu'un hélicoptère ou qu'un satellite, sillonneront le ciel américain, selon les estimations de l'Agence fédérale de l'aviation (FAA).

Le Congrès a imposé que l'espace aérien américain soit ouvert d'ici octobre 2015 à ces objets volants sans pilote (UAS, unmanned aircraft systems), qui seront d'abord expérimentés sur 6 sites, eux-mêmes choisis d'ici la fin de l'année par la FAA.

Ces essais doivent aider la FAA à étoffer le peu de réglementation qui existe sur ces appareils. Actuellement les drones sont autorisés à voler au compte-goutte, pour des missions de services publics (pompiers, douanes...) ou des loisirs, et les plus petits d'entre eux doivent rester visibles à l'oeil nu.

"Des règles doivent être mises en place pour que nous puissions profiter de ces nouvelles technologies sans devenir une +société de la surveillance+", demande l'association de défense des libertés privées (Aclu).

Une trentaine d'Etats américains travaillent déjà sur des législations pour limiter l'usage des drones, se félicite l'Aclu, qui milite pour que les Etats imposent des mandats judiciaires, interdisent la publication des images, ou les empêchent de s'équiper d'armes non léthales (gaz lacrimogène, tasers, balles en caoutchouc...).

Les fabricants de leur côté mettent en avant leur "code de conduite".

Reste à savoir si le ciel américain ne va pas finir par saturer avec autant d'objets volants. La FAA admet le besoin de "règles" et promet de se pencher sur la question, mais "à l'avenir"


Sources AFP & Le Point
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