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Auteur Sujet: UnfollowMe : Demandez aux gouvernements l’abolition de la surveillance de masse  (Lu 6489 fois)

alex

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UnfollowMe : Demandez aux gouvernements l’abolition de la surveillance de masse
« le: jeudi 19 mars 2015, 21:14 »
le: jeudi 19 mars 2015, 21:14

Nos gouvernements surveillent tout ce que nous faisons sur Internet. Les services de renseignement et de sécurité des États utilisent la surveillance de masse pour récupérer nos courriels, appels téléphoniques, recherches Internet, listes de contacts, données de géolocalisation par téléphone, images enregistrées par webcam, etc.

Signez aujourd’hui la pétition que nous adressons aux États-Unis et au Royaume-Uni (ainsi qu’à leurs proches alliés australiens, canadiens et néo-zélandais) pour interdire la surveillance de masse non ciblée.


Nous demandons aux dirigeants de ces pays de :
  • Mettre fin à la surveillance de masse non ciblée, et à s'assurer que toutes les mesures de surveillance des communications soient conformes au droit international relatif aux droits humains.
  • S'assurer que la surveillance des communications ne puisse avoir lieu que de façon ciblée, en se basant sur suffisamment de preuves d'actes répréhensibles et avec l'autorisation d'une autorité strictement indépendante, comme celle d'un juge par exemple.
  • Rendre publics tous les règlements et les politiques régissant les pratiques de surveillance, notamment en ce qui concerne le partage d'informations avec d'autres États.
  • S'assurer de l'existence d'un contrôle judiciaire et parlementaire transparent et indépendant des pouvoirs de surveillance.
  • Protéger la population d'une surveillance des communications non ciblée de la part d'autres États.
  • Mettre fin au système de partage de renseignements avec des États étrangers qui soumet les communications des individus à une surveillance contraire au droit international relatif aux droits humains.

Signez aujourd’hui. Ensemble, nous pouvons empêcher les gouvernements d’espionner nos communications privées.


À l’attention de X,

En juin 2013, le lanceur d'alertes Edward Snowden a révélé l'existence de programmes de surveillance de masse des communications dirigés par les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi qu'un vaste système de partage des communications téléphoniques et Internet interceptées entre les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande (l'Alliance des cinq yeux). Ces opérations de surveillance de masse et de partage de renseignements sont menées sans distinction, sans aucune règle claire soumise à l'examen du public et avec très peu (voire pas) de contrôle ni de protection contre les abus.

Ces programmes sont une violation des droits humains de toutes les populations à travers le monde. Ils constituent une violation de la vie privée à une échelle monumentale, et ont un effet négatif sur la liberté d'expression. Dans son rapport sur « le droit à la vie privée à l'ère du numérique », l'ancienne haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a fait part de ses nombreuses préoccupations quant aux conséquences des activités de surveillance de masse non ciblée sur les droits humains. Tout en s'opposant au terrorisme, le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits humains a déclaré dans son rapport de 2014 à l'Assemblée générale des Nations unies que « de tels programmes représentent un défi direct et permanent aux normes établies du droit international ».

J'exhorte les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni, ainsi que leurs proches alliés (Australie, Canada et Nouvelle-Zélande) à :


  • Mettre fin immédiatement à tous les programmes de surveillance de masse non ciblés et à toutes ces pratiques, et à s'assurer que toutes les mesures de surveillance des communications soient conformes au droit international relatif aux droits humains.
  • S'assurer que la surveillance des communications constitue une exception, et qu'elle ne puisse avoir lieu que dans des situations d'absolue nécessité, de façon ciblée, en se basant sur suffisamment de preuves d'actes répréhensibles et avec l'autorisation d'une autorité strictement indépendante, comme celle d'un juge par exemple. Tous les fonctionnaires doivent respecter ces protections.
  • Rendre publics tous les règlements et les politiques régissant les pratiques de surveillance, notamment en ce qui concerne le partage d'informations avec d'autres États.
  • S'assurer de l'existence d'un contrôle judiciaire et parlementaire transparent et indépendant des pouvoirs de surveillance.
  • Protéger la population d'une surveillance des communications non ciblée ou abusive de la part d'autres États.
  • Mettre fin au système de partage de renseignements avec des États étrangers qui soumet les communications des individus à une surveillance contraire au droit international relatif aux droits humains.

Sur le site Amnesty.org
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